David Copperfield

Est-ce que vous connaissez?

Mon ancienne baby-sitter m'a invité a fêter la fête de Noël chez elle et ellle va m'offrir des cadeaux, alors je dois lui montrer une liste et je veux mettre trois livres, maintenant je dois choisir lesquels. J'ai déjà écrit: les enfants Tillerman.

J'adore les livres ou les enfants sont des héros, j'ai déja lu Oliver Twist et j'ai bien aimé, alors j'ai pensé a David Copperfield, c'est une bonne idée vous croyez? Vous avez d'autres idées à me proposer?

Oui, on connait (c'est une bonne idée).

Le tout est de trouver des ouvrages que tu n'as pas déjà lus...

Les Misérables de Victor Hugo (connu ++)
L'Histoire sans fin de Michael Ende (sorti en film) EDIT : histoire fantastique avec plusieurs enfants, le film était pas mal, la chanson était populaire à l'époque ("Neverending Story")
Les Enfants de Timpelbach -de ?
"L'enfant" de Jules Vallès
Oliver Twist, également de Charles Dickens (et ses autres livres) (très connu aussi) (ah oui, tu le cites dans ton message, en plus) (mais il a aussi écrit sous d'autres pseudonymes, comme "Boz") (plus difficiles à trouver)
L’Enfant et la rivière, d'Henri Bosco
Les Aventures de Tom Sawyer, de Mark Twain
Le petit chose, d'Alphonse Daudet

L’enfant qui ne pleurait pas, de ? Lynn Hayden (très triste et très prenant, c'est l'histoire d'une petite fille maltraitée, née d'une mère de 14 ans violée, qui a attaché son 2ème enfant à un arbre pour le bruler vivant, et la petite fille a un QI hors norme) (l'écrivain est la psychologue qui a recueilli cette petite fille et qui lui a fait redonner goût à la vie).


Plus fort que la haine, (je ne me souviens plus de l'auteur) - enfant maltraité par son père dans les années 1960, puis en pension et en maison de correction, qui finit par devenir éducateur (c'est une autobiographie, mais seul le début du livre parle de la période de l'enfance)

Survivre avec les loups - de Misha Defonseca

(Résumé : « Dans cet ouvrage autobiographique, l'auteur raconte son enfance pendant la Seconde Guerre Mondiale. Petite fille juive, elle est recueillie par une famille belge après que ses parents aient été arrêtés par la Gestapo. Mais ceux qui la cachent étant sur le point de la livrer aux nazis, la petite Misha décide de fuir. Recueillie par des loups, dans une Europe à feu et à sang, Misha découvre la violence des hommes et l'humanité des bêtes. Au terme de son périple, elle retrouve le monde de ses semblables. Parvenir à y vivre sera une nouvelle épreuve.»

(Pas très vieux, un fim est sorti, puis l'auteur a avoué que tout n'était pas vrai dans ce qu'elle vait raconté).

Isaac a écrit:

Est-ce que vous connaissez?

(Pour ceux qui ne connaîtraient pas, pense(z) à mettre le nom de l'auteur quand vous citez des livres).

Il y a aussi La Déroute, de Melvin Burgess, mais l'histoire finit mal.

Résumé :
Londres, fin du millénaire. Des enfants vivent dans une Décharge, une sorte de ville pour les rats, les chats, les mouettes et les gosses. Gâteau-Mouche et sa sœur Jane sont les gosses des ordures, les filles et garçons de la Mère. Ils montent chaque jour sur La Décharges trier les déchets pour Mère Shelly. La Mère les protège contre une adversité féroce, et en profite pour les exploiter. Un jour où, généreusement, elle leur octroie un congé, Gâteau-Mouche et un "ami", Sham, vont jouer dans les cartons d'un ancien entrepôt. Ils y rencontrent un gangster mourant, avec un bébé. Contre une assez grosse poignée de billets, il s'assure leur aide. Gâteau-Mouche part aux courses, avec cet argent qui le tente, et apprend qu'une rançon est demandée pour le bébé kidnappé : 17 millions de livres sterling... Il va peut-être pouvoir réaliser son rêve : acheter une petite boulangerie. Mais il faut soigner l'homme, s'occuper du bébé et ils ne savent pas s'y prendre. Contre la promesse d'une forte somme d'argent, Gâteau-Mouche part à la recherche de sa soeur. Quand ils reviennent, le gangster est mort. Ils restent tous les trois, avec le bébé, discutent, décident de le rendre, quand ils auront de l'argent. De toutes façons, ils n'ont guère le choix, ils appartiennent tous à quelqu'un : Gâteau-Mouche sont à Mère Shelly, Jane a été achetée par un homme. Ils savent qu'ils sont recherchés...
Commence alors une folle cavalcade, une course contre la mort, une tentative désespérée d'échapper à leur destin, avec les forces de l'ordre de l'ordre du pays à leurs trousses. Il leur faut ruser pour échapper aux pièges qui leur sont tendus, pour déjouer la rouerie de leurs alliés d'un moment. Ils veulent juste ne plus être des gosses de la rue, ni même des gosses de la Décharge, qui sont des gosses plus utiles que les gosses de la rue. Ils veulent "agir bien". Jane est certaine, quand elle rendra le bébé et qu'elle expliquera les raisons de leur geste, on les croira...
Elle a tort. Leur lutte est vaine. Leurs espoirs sont insensé. Ils n'ont pas su, pas pu apprendre qu'ils leur fallait devenir hors-la-loi pour survivre. Ils ne savent pas que le piège qu'on leur tend est imparable, que leur fin sera tragique...
Commentaires :
On passe près de 300 pages avec des gens d'une normalité totale, des jeunes qui ont des rêves effrayants, car peut-on se sortir des bas-fonds de la société sans commettre quelqu'acte de violence ou de folie, et sans devoir payer cette sortie ? Melvin Burgess explore le monde des exclus de l'Angleterre de cette fin de siècle, le monde des pauvres (le livre est dédié "A ceux qui n'ont pas de maison") et décrit une réalité très noire, cynique. On pense à Dickens, et plus encore au "Peuple d'en bas" de Jack London (chez Phébus, collection Libretto). Les trois jeunes héros - des gens très ordinaires - portent un regard très juste sur leur condition et sur ceux qu'ils côtoient. Leur comportement est juste, tant qu'on le considère de leur point de vue de paumés, de laissés-pour-compte. Du point de vue des gens normaux, des bien-pensants, ils se trompent, ils commettent une erreur que leur sera fatale. De leur point de vue, leur choix de garder le bébé est un choix honnête, alors qu'ils commettent un crime, du point de vue des gens "normaux". ils vivent dans un monde qui les a rejetés, exclus, ils n'ont aucune chance de le réintégrer. Leur erreur est de ne pas avoir la lucidité de le comprendre et de choisir de rester des exclus, de devenir des hors-le-loi.
C'est un livre où l'on ne s'ennuie pas un seul instant. Il est noir, très noir. Il se termine tragiquement. Melvin Burgess ne cache rien à son lecteur, de la dureté et de la noirceur de l'Angleterre de l'après-Thatcher. C'est un roman réaliste, un grand roman engagé.
Melvin Burgess est né à Londres en 1954. Dès l'âge de dix-huit ans, il a exercé divers métiers dans le secteur des travaux publics, dans le journalisme. Il habite Manchester, vit de sa plume. Junk est son grand succès.
Pour des lecteurs de 13-14 ans.
Te voilà prévenu si on te parle de ce livre.

Avec ceux là et ceux que tu as déjà lus, je ne vois plus rien pour l'instant.

Morrigan a écrit:

Oui, on connait (c'est une bonne idée).

Le tout est de trouver des ouvrages que tu n'as pas déjà lus...

Les Misérables de Victor Hugo (connu ++)
L'Histoire sans fin de Michael Ende (sorti en film) EDIT : histoire fantastique avec plusieurs enfants, le film était pas mal, la chanson était populaire à l'époque ("Neverending Story")
Les Enfants de Timpelbach -de ?
"L'enfant" de Jules Vallès
Oliver Twist, également de Charles Dickens (et ses autres livres) (très connu aussi) (ah oui, tu le cites dans ton message, en plus) (mais il a aussi écrit sous d'autres pseudonymes, comme "Boz") (plus difficiles à trouver)
L’Enfant et la rivière, d'Henri Bosco
Les Aventures de Tom Sawyer, de Mark Twain
Le petit chose, d'Alphonse Daudet

J'ai lu Timpelbach, les misérables, Tom Sawyer, Oliver Twist, l'histoire sans fin. Le reste je vais regarder les résumés! J'avais pensé au petit chose. Et aux livres de Pagnol aussi. Et les allumettes suédoises. Merci !

Morrigan a écrit:

L’enfant qui ne pleurait pas, de ? Lynn Hayden (très triste et très prenant, c'est l'histoire d'une petite fille maltraitée, née d'une mère de 14 ans violée, qui a attaché son 2ème enfant à un arbre pour le bruler vivant, et la petite fille a un QI hors norme) (l'écrivain est la psychologue qui a recueilli cette petite fille et qui lui a fait redonner goût à la vie).


Plus fort que la haine, (je ne me souviens plus de l'auteur) - enfant maltraité par son père dans les années 1960, puis en pension et en maison de correction, qui finit par devenir éducateur (c'est une autobiographie, mais seul le début du livre parle de la période de l'enfance)

L'enfant qui ne pleurait pas ça a l'air si beau...

Plus fort que la haine ooh... Ma baby sitter me l'avait acheté pour m'aider à affronter la maltraitance de mon faux père... Merci Morrigan, je vois que nos références se ressemblent...



Merci

J'a un peu peur pour la déroute, peut-etre plus tard...

Oui, je pense.

Pas évident avec toi, tu as déjà tout lu !

Oh mais non j'avais pas lu la moitié

Et la preuve j'avais pas lu Sans Famille alors que c'est un monument quand même! J'aurais toujours besoin de vos conseils, toujours!

Mais c'est surtout que j'aime beaucoup les histoires d'enfants qui ont une vie pas facile et qui s'en sortent quand même, Oliver Twist et compagnie, même quand il y a un peu de magie... Je dois vouloir me reconnaitre un peu dans ce que je lis c'est certain mais même si j'ai lu des grands classiques et tout ça, c'est toujours la littérature enfantine que je préfère, ce genre là surtout... Ca m'interesse plus qu'Harry Potter et ces trucs la.

Oui on aime bien aussi.
Bô, Harry Potter c'est plutôt dans la gamme du divertissant, ce n'est pas pareil, ça fait moins réalité aussi.
Eh eh, grâce à nous tu connais maintenant Sans Famille !

lol-lol

Oui et quel roman formidable! Il parait qu'il y a En Famille aussi, c'est bien?

Tu as raison pour Harry Potter, c'est ters divertissant, mais ça ne me touche pas beaucoup...

En Famille, je ne peux pas te dire, j'en ai entendu parler vaguement et je ne l'ai pas lu ; pas eu l'occasion.